Betta splendens HM copper.
Publié : 04 août 2010, 16:30
Eleveur, Mr Betta.
Voici un joli HM (half moon) Copper. Cette couleur fut une des premières évolutions « modernes » des Show Betta grâce au gène métallique, suivront ensuite les dragons.
Après avoir été top tendance pendant un an ou deux, cette teinte a ensuite rapidement disparue ou presque, seul quelques éleveurs la travaillent encore, malheureusement j’ai personnellement perdu ma souche Copper il y a quelques années et l’espoir de les voir réapparaitre dans une de mes lignées se fait de plus en plus rare au fil des années.
Il existe plusieurs teintes dans la couleur Copper, certains tirent sur le vert, d’autres sur l’or ou le violet. Ce spécimen est caractéristique de ce que l’on appelait au début les Copper gold, avec en plus la caractéristique mask (tête irisée). Croisés avec du Cambodge rouge on obtenait les red copper, sans oublier les célèbres whites platinium, des « blancs » avec des reflets métalliques de toute beauté.
Au niveau de la forme, le corps est de tout premier niveau, puissant, avec une ligne de dos régulièrement convexe et un pédoncule caudale puissant, ce qui est particulièrement recherché chez les plakats.
Les amplitudes sont excellentes, avec des rayons forts et droits, attention aux plis sur l’anale, peut être dues a un mouvement lors de la parade.
Les nageoires d’un poisson doivent être harmonieuses entre elles et par rapport au corps du poisson.
La première harmonie (nageoire/nageoire) est bonne, la dorsale s’ajuste en hauteur à la caudale, qui coupe le bord postérieure de l’anale en son milieu, c’est parfait, les pelviennes sont à peu près de la longueur du bord postérieure de l’anale, le dépassent légèrement, c’est bien, par contre l’harmonie corps / nageoires n’est pas bonne du tout, les nageoires sont beaucoup trop courtes, et ne s’équilibrent pas avec les volumes du corps.
Les volume de l’anale devrait être sensiblement le même que celui du corps, à l’image d’un miroir inversé, en effet, le bord postérieure de l’anale est plus haut que son bord antérieure, à l’inverse du corps du poisson qui est plus haut au niveau de la tête que du pédoncule caudale, ces deux volumes se complètent pour former plus ou moins un rectangle, qui compose l’architecture de base du plakats.
Ensuite, la dorsale et la caudale forme un volume en haut et en arrière du poisson, rééquilibré en bas et en avant par les pelviennes.
Ici, la puissance du corps supporterait un volume de nageoire plus imposant, mais en gardant les mêmes rapports nageoires/nageoires qui sont très bons.